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Munduk

Medley Munduk - Le Magnéto
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Bali

Extraits sonores :

De jolis oiseaux… malheureusement en cage / En randonnée autour des cascades / Un drôle de criquet / Cafe Luwak préparé dans une drôle d'alambique / Musique traditionnelle de Bali : répétition de Gong Kebyar

Voyager en scooter à Bali fut un petit moment de fraîcheur et de liberté et nous a permis de visiter l'île tranquillement et d'apprécier les paysages à notre guise. Partis sans aucune réservation et avec un tout petit sac à dos, une nouvelle aventure s'offre à nous !

 

Nous voilà donc arrivés, après quelques heures sur la route pour échapper à l'effervescence étouffante de Denpasar, dans la jolie région des lacs de Danau Buyan.

Notre première étape s'appelle Munduk, un petit village suspendu sur les collines ; nous trouvons rapidement une chambre chez une sympathique dame, avec une vue incroyable sur les montagnes, la végétation luxuriante, et au loin, la mer.

Photo ci-contre :

Petit stop pour admirer le paysage vers Danau Buyan

Les banians sacrés de Bali

Sur la route de Munduk, nous avons croisé ce beau banian revêtu de tissu hindou. Voici quelques explication sur ces arbres décorés que l'on peut voir un peut partout sur Bali.

 

"Ces arbres tiennent leur noms de Banians d'Inde ou des voyageurs remarquèrent que les marchands indiens issus de la caste des Banians se reposaient souvent sous l'ombre que fournissait ces arbres.

Ces arbres sont en fait des figuiers étrangleurs :

Les graines de ces arbres, souvent transportées par des oiseaux, germent dans les branches supérieures d'un autre arbre dont il a besoin pour se développer. Ce dernier va lui servir de tuteur et peu à peu il va l’entourer et le faire totalement disparaître. D’où son nom de figuier étrangleur. Il peut prendre ses aises, se développer sur de très grandes surfaces grâce notamment à une spécificité : celle de développer des racines de par ses branches. La branche fait une racine et la racine consolide la branche. On ne sait si c’est les racines qui vont vers le haut ou si c’est les branches qui pointent vers le bas. Symboliquement, à nouveau, on peut y voir un lien entre le monde céleste et le monde terrestre, l’arbre permettant d’unir le tout…

 

L'hindouisme croit que la feuille du banian est le lieu de repos du dieu Krishna et est l'arbre d'immortalité et de la fertilité. Il symbolise le Trimurti : Vishnu représente l'écorce, Brahma les racines et Shiva les branches. On dit que le banyan aurait nourri l'humanité avec " son lait " bien avant l'arrivée de toute autre forme de nourriture. On en trouve souvent aux cotés des temples ou même des cimetières. Ces arbres sont considérés comme étant également la maison de dieux et d'esprits.

Lorsqu'un banian a ses racines qui viennent puiser dans la terre il devient alors sacré, on érige alors à proximité un petit autel dont la base est recouverte de tissu à damier blanc et noir ( le poleng ) qui rappelle l'opposition entre le bien et le mal. Si un jour nous devons couper un banian nous devons avant tout procéder a une cérémonie spéciale pour s'excuser auprès des esprits du banian et les déplacer."

 

Source : Balireve.com

Cliquer sur les photos pour les agrandir

Kopi Luwak, le café des civettes

Quelques jolies randonnées dans les forêts de girofles, les plantations de café et au milieu des cascades, un arrêt dans un petit restaurant perdu dans les collines et nous voilà perchés sur une terrasse à tester le café le plus cher du monde : le Kopi Luwak. Il s'agit d'un café dont les graines sont récoltées dans les excréments d'un petit animal, la civette. L'histoire veut que ce café soit à l'origine le « café du pauvre », des esclaves en l'occurrence, qui étaient interdits de consommation de café par les colons hollandais et se procuraient donc les graines au sol dans la forêt, dans les excréments des civettes. Le café n'est apparemment pas devenu célèbre et coûteux pour son goût, mais pour sa rareté.

On a fini par se décider, et on a goûté... Malgré la belle et impressionnante machine alambiquée j'ai eu la sensation de boire un mauvais café mal dosé : léger, sans saveur particulière, ce fut une grosse déception !

Seule différence que les papilles ne peuvent déceler : les enzymes digestives des civettes dé-caféinent la graine de café. 

 

J'ai lu beaucoup de choses sur le café Luwak : du fait de sa valeur monétaire, ce breuvage est devenu une source de souffrance pour les civettes, chassées, enfermées dans des cages et nourries exclusivement de graines de cafés (alors qu'ils ne représentent normalement qu'une faible partie de leur alimentation), afin d'assurer un rendement accéléré de la production. Le café où nous nous sommes arrêtés se dit eco-responsable et assure n'avoir aucune animaux en cage et ne se procurer les graines que dans la forêt. A tord ou à raison, on a décidé de leur faire confiance...

Ce petit restaurant où nous avons goûté le Kopi Luwak servait aussi une délicieuse cuisine... On a tellement aimé que l'on leur a demandé un cours !

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© La Girouette

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