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Koya-San

Oku-Noin -
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Revenir au Japon

Le Mont Koya, ses 117 temples boudhistes et un cimetière mystique : Okunoin

Des paysages de montagne et de végétation luxuriante, mélange de conifères et de palmiers, défilent derrière les vitres du train qui nous emmène vers le terminus de la ligne Nankai-Koya, une petite station isolée entre une rivière et de hauts sommets : Gokuraku-Bashi. De là, un ancien chemin de pèlerinage serpentant à travers la forêt sacrée nous permet de rejoindre en environ 1h l'entrée du village de Koya, perché à 800m d'altitude et enveloppé par 8 sommets, symbolisant les 8 pétales de la fleur de lotus sur laquelle siège Bouddha. 

 

A l'origine du site, un monastère consruit vers 800 par le fondateur du courant boudhiste Shingon : Kobo-Daishi, et qui s'est étendu au fil des sècles pour devenir un des plus hauts lieux religieux du Japon comptant aujourd'hui 117 temples. Autre spécificité de la ville qui en fait aujourd'hui un lieu très prisé des touristes : le magnifique cimetère d'Okunoin et ses tombes recouvertes de mousse et abritées dans un écrin de gigantesques cèdres.

Vue depuis le train

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Dormir dans un temple-auberge

Faute du budget nécessaire, nous ne logions pas à Koya-San même mais dans la ville d'Hashimoto, à environ 1h de Koya et beaucoup moins touristique, chez un hôte Couchsurfing haut en couleurs : Vita. L'occasion de quelques découvertes typiques japonaises et de nombreux fous rires ! (voir plus bas)

 

De nombreux voyageurs moins fauchés que nous choisissent de séjourner dans les temples-auberges de Koya : pour un minimum d'environ 70€ par personne et par jour (comprenant l'hébergement et 2 repas), on peut avoir un aperçu de la vie monastique. Chambres traditionnelles japonaises avec tatamis, futons et portes coulissantes en papier de riz (Shoji), repas végétariens, jardin japonais invitant à la méditation, calme et sérénité... Une expérience controversée : les avis divergent grandement entre les voyageurs séduits par leur séjour et ceux qui sont déçus par l'aspect monétaire de l'affaire. 

Jardin zen d'un temple-auberge à Koya-San

Jardin intérieur du temple-auberge

Le cimetière Okunoin

Une allée pavée de deux kilomètres, glissant au millieu de cèdres géants filtrant la lumière du jour, plus de 200 000 sépultures recouvertes de mousse, des statues de Bouddha aux traits calmes, et un temple aux lanternes mystérieuses accessible par un pont : le plus grand cimetière du Japon, Okunoin, vous enveloppe de son atmosphère magique et vous embarque dans un voyage spirituel hors du temps. 

On raconte que Kobo-Daishi, fondateur de Koya, n'est pas passé dans l'au-delà, mais serait toujours ici dans une méditation perpétuelle, attendant l'arrivée du "Bouddha du Futur". 

 

Extrêmement fréquenté des touristes japonais et internationaux en été, nous avons eu la chance de visiter Koya San en hiver, et de profiter pleinement des randonnées, temples et surtout du magnifique cimetière d'Oku-Noin. C'est une lieu vraiment incroyable, magnifique mais également étonnant : certains monuments sont achetés par des entreprises, pour rendre hommage à leurs employés décédés ou invoquer la bonne fortune, et n'abritent donc aucun corps.

 

Des lieux magiques, il y en a beaucoup au Japon. Mais Koya-San et Oku-noin restent  les lieux qui m'ont le plus marqués, possédant une atmosphère mystique hors du temps.

Sépultures recouvertes de mousse

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Notre hôte Vita

Vita est un de ces hôtes qui prend son rôle très à coeur et vous emmène dans son monde dès votre arrivée. La soixantaine, travailleur investi (il se lève tous les jours à entre 4 et 5h pour aller prendre le train et faire ses 2 heures de transports jusqu'à son travail et rentre le soir vers 20h), il nous a offert ses restaurants préférés : "udon" à midi (sorte de très grosses nouilles blanches dans un bouillon),  self-service de plats japonaises home-made le soir, et entre les deux une visite complète des principaux points d'intérêts de Koya. 

Dans un resto-bar

Perfume

Vita nous a longuement intrigué avec une "obligation" que nous devions respecter à notre arrivée, sans nous en dire plus... J'avais très peur de me retrouver obligée de manger une spécialité étrange du Japon, genre du poulpe vivant ou autre bizzarerie.  Mais non rien de tel....

Vita est en fait un grand fan du girlsband "Perfume", 3 jeunes filles en mini jupes "Kawaii" qui chantent des paroles édulcorées sur fond de musique electro tout droit sortie d'une discothèque des années 2000. Nous avons donc été "obligés" de regarder un concert entier sur son immense télé, avec pour mission d'en parler à notre retour en France..!

Au final plus de rires que de poulpes, et même si la musique de "Perfume" n'est pas notre truc, on s'est bien amusé en découvrant ce style typique japonais.  VOIR VIDEO CI-CONTRE !

La motivation de Vita -
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Attention ça peut surprendre !!

Le fameux "Nabe"

C'est également chez Vita que nous avons découvert le "Nabe", le "hot-pot" japonais, une sorte de pot-au-feu verison niponne. 

Vita voulait absolument nous en faire cuisiner un ! Au final on a tellement aimé qu'on en a refait pendant plusieurs semaines...

 

La recette du Nabé

 

- dans un plat à nabé (sorte de marmite en terre cuite) remplie d'eau, ajouter du stock fish (poisson séché de la marque hon dashi) et des épices pour constituer un bouillon. 

- ajouter des légumes selon vos envies. Quelques idées : poireaux, choux chinois, champignons divers, brocolis, aubergines, potiron, pommes de terre, oignons... Laisser mijoter 10min. 

- ajouter des boulettes de viande et laisser mijoter 5min

- ajouter des morceaux de porc, du tofu et laisser mijoter 5 min. 

 

A disposer sur la table tel quel pour que chacun se serve dans un bol individuel. Au fur et à mesure que les aliments cuisent et que l'on se sert, on peut remplir régulièrement le plat avec de nouveaux légumes et/ou viande. A manger avec des baguettes! 

 

Le petit plus : dans des bols individuels, préparer un fond de sauce fait de radis blanc en bouillie, ponzu (vinaigre de pon), poireaux en fines lamelles et de sauce chilli pepper. 

Se servir directement dans le bol pour tremper abondamment les légumes et la viande dans la sauce. 

Bon appétit !

 

L'avantage du Nabe : il n'existe pas UN nabé mais bien un quantité infinie selon votre imagination. Le top c'est d'en préparer un, et de réutiliser le bouillon restant pour en réinventer un autre le lendemain, et ce toute la semaine ! Parfait pour les froides soirées hivernales :-)

Nabe party !

Boulettes de viande, tofu, nouilles, petits citrons...

Raviolis, porc en tranches fines , choux...

En vadrouille avec Vita

Vita nous a emmené vadrouiller un peu partout : dès notre arrivée, il nous a fait faire un tour dans Koya-San, nous a emmené dans divers restaurants. Il nous a également conduit jusqu'à des temples très étonnants, dont nous n'avions encore jamais entendu parler : un temple consacré aux poupées (au lieu de jeter ta poupée, tu peux l'aporter au temple pour lui donner une seconde vie !) et un temple avec des représentations de poitrine partout ! Ce dernier à pour vocation de porter chance aux femmes enceintes ou à celles qui souhaient le devenir. Etonnant Japon :D 

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